1. |
Prélude
01:02
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2. |
Brume
03:36
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J’ai pas créé ce que vous avez demandé ce soir
Mais je vais essayer une fois de plus demain
Et crois-tu qu'il y a assez de temps pour être fidèles à nous-mêmes dans cette vie ?
Nos rêves ne resteront pas cachés, nous devons donc les rencontrer au soleil
Hier, sous la terre, le long hiver a chuchoté dans les grottes
Couverte de lierre, doux et vert, la brume est presque là
Et crois-tu qu'il y a assez de temps pour être fidèles à nous-mêmes dans cette vie?
Nos rêves ne resteront pas cachés, nous devons donc les rencontrer au soleil
L'amour disparaît de ce dont tu étais le plus proche
Plus j'essaie d'écouter, plus les échos deviennent silencieux
Pourtant, certains mots ne meurent jamais, ils me suivent de près jusqu'à la fin
Et crois-tu qu'il y a assez de temps pour être fidèles à nous-mêmes dans cette vie?
Nos rêves ne resteront pas cachés, nous devons donc les rencontrer au soleil
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3. |
Après
04:11
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Du tremplin, je vole dans le tourbillon
Les étoiles me suivent vers le bleu profond
Quand on émerge enfin, jetés sur la plage
Et que le vent de mai emporte ton amour vers le ciel vacant
Je retrouve les jours qui ont peint mon âme
Voir le monde fleurir
On aurait gardé la nuit au-dessus de nous jusqu'à ce qu'on dépérisse
Voir la rose qui dort se lever des nuages et s'ouvrir à toi vêtue d’une lueur qui bascule vers l'avenir
De la crête, je plonge dans la certitude
Les doux chuchotements deviennent un prélude
Quand la tempête se calme et les mots s'imprègnent
Je perçois enfin la pression monter vers le ciel vacant
Je retrouve les jours qui ont peint mon âme
Voir le monde fleurir
On aurait gardé la nuit au-dessus de nous jusqu'à ce qu'on dépérisse
Voir la rose qui dort se lever des nuages et s'ouvrir à toi vêtue d’une lueur qui bascule vers l'avenir
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4. |
Flèche
03:38
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Ô flèche, où es-tu partie ?
Déchue, perdue sous l’aube froide
J’ai tiré trop fort sur la corde
Je t’ai regardé voler dans le noir
Tu es devenue le coucher du soleil
Reposant les ombres à leur place
Et rien en ce moment ne trahit que tu aies abandonné
En secret, les portails se rapprochent
Oscillant à la constance des tambours
Aveuglés par ton voile statique
Provoquant le basculement des écailles
Tu es devenue le coucher du soleil
Reposant les ombres à leur place
Et rien en ce moment ne trahit que tu aies abandonné
Puis tes os en équilibre se sont renversés
Et la fable que tu tenais est devenue saine
Laissant tout ce qui reste de ta lumière vaciller
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5. |
Abîme
05:00
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J'étais les vagues qui s'écrasaient
Tu étais la lune qui m'a tiré
Mais les cieux noirs t'ont dévorée
Alors maintenant, je cherche les rives sans toi
Je ne me souviens pas du son de ta voix, ni du calme du monde ce jour-là
J'ai oublié la joie enfouie sous la croix et le dieu qui t'y a conduit
Je t'ai senti trembler de peur
Tu m'as dit une fois « seul l'amour dure »
Laisse-le flétrir avec les fleurs
Laisse-le chuter avec la couronne des rois
Je ne me souviens pas du son de ta voix, ni du calme du monde ce jour-là
J'ai oublié la joie enfouie sous la croix et le dieu qui t'y a conduit
Et parfois je saisis que je t'ai suivie dans l'abîme noir et infini
Sagement, tu as souri et tu t’es évanouie, mais tu m'entoures encore à ce jour
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6. |
Rumeur
02:36
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7. |
Cachette
03:36
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On t’a laissé seul, c'était ton souhait d'être sans un bruit, voilé par la nuit
Les yeux bien fermés, tu crois à l'isolement
Mais on se souvient de ce que tu demandes à ton retour
Et tu as changé, mais pas comme tu le voulais
La tendresse que tu as laissé échapper du manque
Tu désires le son du rire perdu dans le vent
Maintenant c'est trop loin, et tu te surprends à demander
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8. |
Bosquet
05:09
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L'eau tourbillonne autour de toi, formant un fossé argenté
C'est là que tu te reposes au crépuscule
Au crépuscule d'été
Les lunes pendent aux saules, éclairant les fantômes qui dérivent, légers et lents, et traversent le bosquet
Ils traversent le bosquet doré
La brise est chaude et au goût sucré
Respire-la, rappelle-toi
Rappelle-toi, respire-la
Rappelle-toi
Et dans la gloire, ce havre te protègera pour toujours
Quand tu es prêt, quand il vient, laisse le néant t’envelopper
Et dans la gloire, ce havre te protègera pour toujours
Quand tu es prêt, quand il vient, laisse le néant t’envelopper
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9. |
Nu
04:22
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10. |
Cendres
04:01
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Le ciel morne de septembre est épais de fumée et de cendres
Mets la mort sur tes lèvres. Tu attires, tu inspires la fièvre
Je te regarde détourner les yeux du sang sur l'assiette en porcelaine
Quelle grâce a dû s’effondrer pour que tu puisses faire ce que tu voulais ?
Comme des braises on s'élève et dérive dans la nuit vers nos rêves
On entend le monde ci-dessous, mais il est trop tard pour revenir
Je te regarde détourner les yeux du sang sur l'assiette en porcelaine
Quelle grâce a dû s’effondrer pour que tu puisses faire ce que tu voulais ?
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Éclo Paris, France
Violins, Cellos, and Trumpets resound from Peter Michel’s 10m² Paris apartment as Éclo’s debut album receives its final touches. Having spent much of the 2010s creating music & touring under the moniker Hibou, Éclo takes us down a much greener road. Wrapped in an atmosphere of silk and sand, Michel’s songwriting now finds inspiration in advocacy, lullabies, & an exploration of life in watercolor. ... more
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